LOLA OF SKAGEN côtre (île d'Oléron - France)
Royan / Île d'Yeu

17 / 26 mai 2010




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17 mai 2010 - Port de Royan

La navigation pour laquelle je suis arrivé à Royan est une grande première pour moi. Il ne s'agit pas d'une croisière, ou d'un stage, comme les fois précédentes, mais d'un convoyage. Il faut en effet remonter Lola qui se trouvait à Royan à la suite des "Voiles d'estuaire" jusqu'à l'Île d'Yeu où le voilier est affrété pour assister à la "Bati Cup". Il n'y a donc pas de passagers à bord, mais des marins pour aider Jean-François à effectuer les manœuvres. C'est la première fois que j'embarque pour bosser et non pour me balader. Et j'en suis fier car ça signifie que Jean-François me considère comme un équipier valable, capable de lui donner un coup de main.

En fait, la journée de ce lundi sera consacrée en grande partie à quelques travaux sous la coque du voilier, pour bloquer le calfatage au niveau de la râblure. Dans la matinée, il a donc fallu déplacer Lola au dessus de la cale d'échouage pour qu'à marée basse le voilier soit hors d'eau.

Jean-François et Thomas, son équipier, passent donc deux heures à travailler dans des conditions pénibles, pliés en deux sous la coque, les pieds dans la vase. Il fait très chaud et je ne sais pas comment ils arrivent à supporter les vestes et pantalons de ciré! Je reste sur le pont et leur passe les différents outils au fur et à mesure des besoins.

Dans l'après-midi, Thomas me propose de l'aider à travailler sur des cordages devant recevoir des cosses. J'apprends donc à réaliser une épissure en œil. Thomas est un garçon calme et sympathique, et grâce à ses explications claires, j'arrive à faire un travail plutôt propre.



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18 mai 2010 - Royan / St Denis d'Oléron

Après avoir refait le niveau de gasoil, nous prenons la direction de St Denis d'Oléron. Patrick, ami de Jean-François et propriétaire d'un vieux gréement baptisé "Clapotis" nous a rejoint ce matin. Et il n'est pas venu les mains vides puisqu'il nous a amené une terrine de sanglier et une terrine de chevreuil de sa fabrication.

Le vent n'est pas bien méchant. D'un côté ça ne va pas nous faciliter la tâche pour remonter jusqu'à l'extrémité nord de l'Île d'Oléron, mais de l'autre ça va rendre la sortie de l'estuaire plus confortable. Car dans toute la zone où la Gironde se mélange à la mer, les eaux sont très agitées. Jean-François et Patrick se rappellent des moments mémorables où ils ont été chahutés par cet affrontement eau de mer / eau douce qui, contrairement à la houle habituelle, soulève des vagues très courtes et inconfortables. Il faut par ailleurs veiller à rester dans le chenal, car il y a des hauts fonds provoquant des déferlantes particulièrement dangereuses.

Bien qu'une très légère brume de mer voile quelque peu l'horizon nous pouvons admirer, de loin sur bâbord, le magnifique phare de Cordouan, le plus beau phare du monde! Sur tribord ce sera le phare de Terre-Nègre, puis ce lui de La Coubre.

Nous allons devoir contourner l'Île d'Oléron par la pointe nord car Lola ne passe pas sous le pont. Enfin elle pourrait, mais il faudrait pour cela descendre le mât de flèche, ce qui est une manœuvre aussi pénible que complexe.

Hélas, le vent mollit. C'était annoncé, mais on espérait qu'il tiendrait le coup. On effectue un virement de bord pour naviguer tribord amure et essayer de trouver une allure plus favorable. Malheureusement, si l'on gagne un peu en vitesse, le cap n'est pas bon du tout. Jean-François râle un coup et on reprend le cap initial. Peu avant midi, alors que monte du carré une merveilleuse odeur de cuisses de canard confites (Patrick a été cuistot dans sa vie professionnelle) le vent tombe complètement. Nous avançons à moins de deux nœuds. C'est la pétole et Jean-François est contraint de mettre le moteur en route. Nous allons naviguer ainsi pendant environ une heure et demie. On voit alors que la mer commence à se rider un peu en avant. Un petit vent thermique est en train de s'installer. Ca vient, on commence à prendre un peu d'air. On ajuste les voiles pour profiter au maximum de cette petite risée. C'est suffisant pour couper le moteur. Gagné!

Nous atteignons la Pointe de Chassiron vers 17h30. A près de 2 milles au nord se trouve le phare érigé sur le rocher d'Antioche. Je demande à Jean-François:
- Il faut qu'on aille virer au-delà d'Antioche?
- Ca vaut mieux, oui! Il y en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes. Entre le phare et l'île, ce ne sont que des rochers et des épaves! Donc, si tu veux bien, on va virer bien large!
- Bien patron.

En effet, bien que la mer ne soit pas particulièrement agitée, on voit de grosses déferlantes venir s'éclater sur la tour du phare. De nombreuses fortunes de mer se sont produites ici. Et c'est là que Jean-François me confie la barre! Il préfère s'occuper lui-même des voiles car Thomas n'est pas au mieux de sa forme (sans doute victime d'une insolation pendant les Voiles d'estuaire) et il faut une main d'œuvre efficace! J'ai du mal à garder le cap sur l'amer qui m'a été indiqué. Chaque fois qu'une voile est affalée, la trajectoire se modifie.
- C'est normal, me dit Jean-François, car tu as un fort courant qui te renvoie vers le large.

Et j'entre dans le port de St Denis d'Oléron à la barre de Lola. Je commence à avoir des sueurs froides et me demande quand va-t-il enfin me remplacer! Parce qu'il n'y a pas beaucoup de place et je suis aussi à l'aise que si j'entrais au volant d'un autobus dans un parking de supermarché! Mais bon, il me relaye à temps et vient se mettre à quai dans demi-tour dont il a le secret!

Alors que Patrick et Thomas sont rentrés chez eux (ils habitent l'île), Jean-François m'emmène dîner chez lui. Margot et "les drôles" ont déjà dîné car pour eux il y a école le lendemain. Puis il me ramène à bord. Pour la première fois, je dors seul à bord de Lola. Ca me fait tout drôle!



Pas de photos pour cette journée

 

19 mai 2010 - Saint-Denis d'Oléron

La météo a prévu deux jours sans vent. Jean-François en profite pour prendre un peu de repos chez lui (les Voiles d'estuaire ont été assez fatigantes), s'occuper de quelques tâches administratives et de quelques travaux d'électricité à bord du voilier. Dans l'après-midi, il va chercher Alain, membre comme moi des Amis des Grands Voiliers, arrivé par T.G.V., R.E.R. et autocar.

Je suis heureux de retrouver Alain et de naviguer avec lui. Nous n'avions pas eu l'occasion de naviguer ensemble depuis Popoff en 2006 pour la traversée de la Manche. Alain est un gars discret, carré, efficace. Avec lui il n'y a pas d'équivoque, on sait où on va. C'est un habitué de Lola. C'est un voilier qu'il connaît bien, suffisamment pour savoir effectuer certaines manœuvres sans que Jean-François soit obligé à les lui expliquer avant. Jean-François sait ce qu'Alain est capable de faire seul, et cette autonomie lui procure un bien-être appréciable.

 



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20 - 21 mai 2010 - Saint-Denis d'Oléron / Port-Joinville

Avec cette météo sans vent, Jean-François hésite entre plusieurs solutions, mais la seule qui retienne vraiment son attention est de partir ce soir en profitant d'un peu de thermique et aller mouiller au large de l'Île de Ré pour repartir très tôt demain car il devrait y avoir un peu de vent vers 3-4 heures. Il n'est pas possible de partir directement de St-Denis demain car à cette heure là il n'y aurait pas assez d'eau.

Thomas nous a rejoint ainsi que Patrick et un de ses amis, Nouri. Nous sommes donc six pour assurer le convoyage, et même si nous devons naviguer de nuit, nous sommes largement assez.

Nous quittons St-Denis aux alentours de 21h. Il fait très beau, la température est agréable, mais nous devons faire avec un vent de nord-ouest, ce qui ne nous arrange pas puisque c'est précisément la direction que nous devrions prendre! Qu'importe, nous traversons le Pertuis d'Antioche sous une brise légère, hésitant encore entre La Rochelle et un lieu de mouillage au sud de Ré. Au sud de l'île, les fonds sont rocheux et l'ancre risque de ne pas tenir. Par ailleurs, si nous choisissons de mouiller plutôt que de s'amarrer à quai, ça veut dire pas loin d'une demi-heure à relever l'ancre pour repartir. Eh oui, le guindeau de Lola n'est pas électrique.

Peu avant 23h les jeux sont faits, le vent est quasi nul et nous sommes contraints de mouiller au large de Ste Marie de Ré. Jean-François mouille 40 mètres de chaîne après s'être assuré que l'ancre ne chasse pas. Et comme le vent prévu dans la nuit devrait être du nord ou du nord-est, tout va bien. Réveil prévu à 3h00.

Quelqu'un me secoue l'épaule, Alain ou Thomas je ne sais pas. Il est 3h du mat' et il faut y aller. Il fait encore nuit noire et les rares lumières de la côte sud de l'Île de Ré ne suffisent pas à en révéler le relief. A bâbord on reconnaît bien le feu à occultations du phare de Chauveau, en arrière le feu à éclats de Chassiron. Comme annoncé par la météo, la brise prévue est bien là. Et vu l'orientation du voilier, c'est un vent de nord-nord-est. Épatant.

Patrick, Nouri, Jean-François et moi nous relayons deux par deux au guindeau pour remonter les 40 mètres de chaîne. A 4h, Lola est en route toutes voiles dehors. Jean-François me confie la barre. Je n'ai pas de problème pour suivre ma route: j'ai le phare de Chassiron sur bâbord, le phare des baleines sur tribord avant. Mais c'est là que je comprends toute l'importance de la connaissance des phares et de leurs séquences d'éclairement. A gauche du phare des Baleines, j'en distingue un autre, qui me semble bien plus loin. Je demande à Jean-François le nom de ce phare.
- C'est le phare de Chachardon
- Il est à terre?
- A marée basse si l'on veut, mais c'est un phare en mer! Disons que si tu veux y aller à pied, ça ne va pas être facile!
- D'accord, mais il est sur la côte, non?
- Eh non, il est au sud de l'île et signale les hauts fonds rocheux de la Pointe de Chanchardon.
En fait, ce phare est beaucoup moins puissant que celui des Baleines, c'est pourquoi je l'avais imaginé bien au delà.

Nous naviguons par vent de travers tribord amure. Il y a plus d'une heure que je suis à la barre, et j'ai les yeux qui commencent à se croiser. Je fais l'erreur de me fier davantage aux indications du GPS plutôt qu'à celles du compas. En fait, entre les deux appareils, il y a une différence fondamentale. Le compas, instrument dont les origines remontent au XIIème siècle, indique l'orientation du navire par rapport au pôle nord magnétique. L'indication est instantanée. Le GPS, né huit siècles plus tard, indique la trajectoire suivie par le navire. L'indication est décalée puisqu'il faut que l'appareil effectue un calcul prenant en compte les précédents points relevés. Lorsqu'il reçoit le vent de côté, un voilier "marche en crabe", et sa trajectoire est influencée par les courants. Compte tenu de notre allure, si je ne regarde que le compas, je vais abattre et partir sur ma gauche. En ne me référant qu'au GPS, je suis toujours en retard, je zigzague. Il faudrait en fait que je fasse un mix des deux, mais à cet instant, après une courte pause de 3 heures, c'est au-delà de mes moyens! Jean-François l'a compris et me fait relever à la barre.

Le vent est constant et Lola marche bien, entre 6 et 8 noeuds. A sept heures, Patrick monte du carré avec un saladier rempli d'une soupe de lentilles aux lardons. Moi qui ne peux avaler que du sucré pour le petit déjeuner, j'apprécie particulièrement, car après 4 heures de veille et d'action, l'organisme réclame des calories!

Il est un peu plus de 9h lorsque Jean-François s'approche de moi, le sourire en coin, et me lance:
- Migou, j'avais dit que je m'occuperais de ton cas! Qui c'est qui m'a fichu un marin qui ne sait pas faire un noeud de chaise!
Nouri qui est dans le même cas que moi s'assied à côté. Jean-François nous tend un bout à chacun, et commence sa démonstration avec celui qu'il a en mains. A vitesse réelle, on n'y comprend rien! Mais avec ses explications, en moins de trois minutes on a tout compris. Une fois le mouvement mémorisé, on le répète, une fois, deux fois, trois fois, dix fois.

A 11h20 nous avons droit à une récréation toujours appréciée: l'arrivée des dauphins. Ils sont au moins une quinzaine. Ils viennent jouer avec le voilier, se frottent contre la coque, nagent devant nous à quelques millimètres de l'étrave, nous montrent leur ventre. Et même s'ils ne bondissent pas hors de l'eau, c'est un véritable festival qu'ils nous offrent pendant une demi-heure!

Un autre grand moment nous attend: Patrick a réussi à nous préparer un gigot de chevreuil à la poêle! Un régal, une poésie culinaire!

Nous atteignons la Pointe des Corbeaux, extrémité sud-est de l'île d'Yeu à 13h30. Je peux enfin découvrir l'île sous un jour nouveau pour moi et réaliser un vieux rêve: arriver à Port-Joinville à bord d'un grand voilier.

Le vent mollit et finit par tomber complètement. Jean-François est contraint de mettre le moteur en route pour rallier Port-Joinville. La place qui a été réservée pour Lola se trouve tout au fond du port de plaisance, derrière un gros catamaran. Cette fois-ci, c'est en s'aidant de la grand-voile que Jean-François fait faire un demi-tour sur place à son vieux gréement. Il est 15h30.

Alain et moi devons déménager. Ce soir les bannettes vont-être investies par l'équipage de la Sté TRADY qui va participer ce week-end à la Bati Cup, régate organisée par des entreprises du bâtiment. Nous transférons nos affaires dans la cabine de Jean-François et nous allons occuper les bannettes des "drôles". Je vais avoir un peu de mal à loger ma carcasse dans la place habituellement occupée par Max, mais ce n'est pas bien grave, on fera avec.

Ce soir, il y a réception au VVF de l'île pour le pot de bienvenue de la Bati Cup 2010.




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22/23 mai - Île d'Yeu - La Bati Cup

L'équipage TRADY est composé d'une bonne bande de copains. Vu que la Bati Cup est une régate tout ce qu'il y a de plus amicale, ça promet quelques moments savoureux.

Après le petit déjeuner, les régatiers quittent Lola pour se rendre sur leur voilier, un Grand Surprise, catégorie de voiliers de régate. L'autre catégorie étant celle des First 31.7, plutôt dédiée à la croisière familiale. Ils sont aussitôt remplacés par une quinzaine de leurs collègues embarquant sur Lola pour suivre les régates. Thomas, Patrick et Nouri sont repartis, il ne reste qu'Alain et moi pour effectuer les manœuvres. Il va falloir assurer!

La journée du samedi 22 comporte trois régates, dont une faisant le tour de l'île. Celle du dimanche 23 n'en comporte que deux, la troisième étant annulée faute de vent.

Ce sont les photos de ces régates que je vous propose de regarder en cliquant sur l'image de gauche.

 



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25 mai 2010 Sortie au nord de l'île avec ma bande de copains

Domi et neuf de mes amis sont arrivés hier par le bateau de 15h45. Après la première nuit passée dans notre superbe location, la villa
La F'nouil, nous avions donc rendez-vous avec Jean-François à bord de Lola pour un tour de l'Île d'Yeu.

Gérard, avec qui nous avons effectué la navigation St-Malo/Cherbourg en 2005 à bord de La Recouvrance, et qui a fait beaucoup de catamaran dans sa jeunesse, est le seul de mes amis à avoir déjà embarqué sur un voilier. Domi m'a accompagné dans pas mal de croisières, mais compte tenu de ses problèmes articulaires, elle ne peut pas tirer sur un bout. Je suis donc le seul équipier ayant un peu d'expérience, il va donc falloir assurer doublement! D'autant que devant les copains il vaut mieux que je ne me loupe pas, sinon je vais me faire sacrément charrier...

Nous sommes encore à quai lorsque Robin vient m'aider à dérabanter les focs (voir raban). Première impression sympa pour lui de se retrouver dans le filet à quatre mètres devant le voilier.

Hélas, on constate très rapidement que le temps n'est pas bon. Alors que nous avons eu droit durant ces quatre derniers jours à un soleil de plomb, le ciel est couvert et la visibilité n'est que de deux milles environ. Autant dire qu'il ne sert à rien de faire le tour de l'île, car les fonds rocheux obligent les navires à rester relativement éloignés, et on ne verrait rien de la côte sauvage. Par ailleurs, au nord de l'île nous sommes abrités et la houle reste faible. Ce qui n'est sans doute pas le cas au sud. Et comme trois personnes ne sont pas vraiment au mieux, Jean-François préfère assurer en restant sous le vent. Qu'importe, il y a quand même une petite brise, et on peut envoyer toute la toile. Les copains découvrent les joies de hisser la grand-voile et son pic (et les autres bien sûr). Nous tirons un bord jusqu'à la Pointe du But, ce qui permet de deviner les dangereux rochers des Chiens Perrins.

Virement de bord. On repart complètement en sens inverse. Direction cette fois la Pointe des Corbeaux. Ca fait plus d'une heure que Domi est postée à l'avant de Lola pour observer les bouées signalant filets et casiers. Les alentours de l'île regorgent de crustacés, araignées, tourteaux, homards, langoustes. Résultat, il faut se frayer un chemin entre ces balises de toutes sortes et de toutes les couleurs. Certaines ne sont qu'un vulgaire bout de polystyrène, transpercé d'une badine au bout de laquelle flotte un misérable bout de chiffon. C'est parfois un peu du "grand n'importe quoi". Et il faut à tout pris les éviter car si on en accroche une, on risque d'une part de causer la perte d'un casier d'un pêcheur, et si le cordage se prend dans l'hélice, il faut à tout prix le dégager, ce qui n'est pas gagné d'avance! Jean-François la fait relever pour qu'elle puisse venir se réchauffer à l'arrière (le soleil a enfin réussi à percer) et prendre un peu la barre.

Trop occupé je pense à prendre des photos, seul Robin est le seul à ne pas barrer Lola. Tout le monde y passe, même Pascale qui a réussi à vaincre sa peur, cette peur incontrôlable qui la tient depuis cette traversée vers la Corse qu'elle faisait pour la première fois avec son bébé. Sans doute a-t-elle été rassurée par la personnalité de Jean-François, dont le discours simple et posé est de nature à rendre la sérénité aux personnes angoissées.

Finalement, mes amis passent une excellent journée, ravis pour beaucoup d'entre eux d'avoir découvert le monde des grands voiliers dont je leur parle tant. Et j'en connais au moins un qui pointera sans doute de nouveau son objectif vers les voiles et les haubans!




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