Lexique
Explication de quelques termes maritimes utilisés sur
le site
Loin d'être
exhaustif, il sera complété au fur et à mesure de l'apparition
de nouveaux mots dans les pages à venir
La plupart des définitions sont tirées du Dictionnaire
de la Marine à Voile "Bonnefoux et
Paris",
du Dictionnaire de la Mer
de Jean Merrien,
et du glossaire de l'Etoile et la Belle-Poule
de Jean-Yves Béquignon
I
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O
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U
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W
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X
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A | |
Abattre | Ecarter la trajectoire d'un voilier du lit du vent. |
Aber | (mot celtique) En Bretagne, vallée envahie par la mer. |
Affaler |
Laisser descendre par son propre poids. On affale un espar, mais on amène une voile ou une embracation. |
Amener | Laisser descendre par son propre poids (sinon ce serait haler bas) une voile en filant la drisse. |
Amer |
Edifice (phare, chateau, construction diverse) détail de la côte particulièrement remarquable, constituant de jour un repère bien visible aidant à la navigation à vue. |
Amure |
Côté de la voile qui reçoit le vent. Naviguer bâbord amure: recevoir le vent par bâbord. |
Annexe
|
Embarcation légère permettant à l'équipage de se rendre à terre sans avoir à accoster ou de se déplacer autour du navire. |
Anspect |
Ou barre d'anspect, levier démontable servant à virer au cabestan. On engage les barres d'anspect (4 ou 6 en général) dans les amolettes (mortaises) du chapeau de cabestan, ce qui permet de décupler la force exercée par les marins pour faire tourner le cabestan. |
Artimon |
Mât
situé à l'arrière d'un voilier. Voile supportée par ce mât. |
Aurique | Terme générique par lequel on désigne les voiles trapézoïdales et s'enverguent sur des cornes. |
Aussière |
Gros cordage composé de 3 ou 4 torons commis, c-à-d tortillés ensemble. On s'en sert généralement pour les opérations de touage et d'amarrage. |
B | |
Babord | Partie gauche du navire. |
Baderne
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Sorte de tapis fait de cordage entrecroisé et servant à protéger le pont contre le battement de certaines pièces d'accastillage lorsqu'elles sont libres pendant les manuvres. A l'origine il semble que la baderne servait à empêcher l'homme de barre de glisser sur le pont mouillé d'un voilier à barre franche. Sert aussi de tapis décoratif devant l'entrée de certains roufs. |
Baliseur | Navire spécial des Ponts et Chaussées chargés de l'entretien, du balisage et du ravitaillement des phares. |
Bannette | Couchette. |
Barber |
Plus exactement "Barber-hauler". Système de cordages et de poulies permettant de modifier ou régler l'angle d'appel ou direction de traction d'une écoute de voile d'avant en modifiant son point de tire. |
Barre franche | Barre sans roue, insérée directement dans le safran et donc non démultipliée. |
Barrot | Petit bau. Les barrots ne supportent que les ponts secondaires et les planchers de cale. |
Bateau gris | Nom donné à l'ensemble des navires militaires, tous peints en gris. |
Bau |
Poutre transversale du bâtiment écartant les murailles et supportant le pont. Le mâitre-bau est le plus long des baux et détermine donc la plus grande largeur du bateau. "Cette goélette mesure 5,40 m. au maître-bau". |
Beaupré | Mât incliné vers l'avant pouvant être allongé d'un bout dehors. |
Ber | Construction sur laquelle repose un navire pour son lancement. |
Bisquine |
Lougre de pêche à trois mâts typique de Cancale et de Granville utilisé pour la drague des huîtres et des coquilles Saint Jacques. |
Bitord |
Petit cordage composé de fils de caret commis, c'est à dire tortillés ensemble. Il peut être goudronné (bitord noir) ou non goudronné (bitord blanc). |
Bôme | Synonyme de gui. |
Bonnette |
Voile supplémentaire (peut-être l'ancêtre du spi) gréée par petit temps, maintenue sur le côté du voilier par un tangon. |
Bord |
Angle
latéral supérieur là où le pont et la coque
se rejoignent. Tout ce qui est à l'aplomb du bord. Côté où est l'amure, c'est à dire d'où vient le vent. Route accomplie sur un même bord, courir un long bord, tirer un bord. |
Border (une voile) | Raidir une voile en tirant sur son écoute. |
Bordé |
Ensemble
du revêtement étanche extérieur, fixé sur la
partie extérieure des couples. Portion de ce revêtement,
bordé de pont, bordé de pavois, etc... Usuellement,
chacune des planches le constituant. Le revêtement intérieur,
s'il y en a est un vaigrage. Le bordé d'échouage est un bordé saillant plus épais sur lequel vient s'appuyer le bateau à l'échouage. |
Bosco |
Désigne le maître de manoeuvre d'un navire. |
Bossoir |
Potence fixe extérieure à la coque permettant de relever l'ancre et de la saisir par des bosses sans qu'elle heurte la coque. |
Bout |
Prononcer "boutte". Désigne tout cordage non spécifiquement nommé. D'où, peut-être l'expression "tenir le bon bout". Se dit aussi parfois de l'avant d'un navire (par ex. on dit d'un navire qu'il a le bout au vent lorsqu'il navigue face au vent). |
Bout-dehors |
Mât placé dans le prolongement du beaupré sur lequel on installe les focs. Peut également désigner des petites vergues supplémentaires, placés sur l'avant des vergues et coulissant sur elles, afin d'augmenter momentannément leur envergure. |
Bras | Cordage fixé à chaque extrémité des vergues et qui permet de les orienter par rapport au vent. |
Brasser
ou brasseyer |
Orienter une voile carrée en agissant sur les bras de vergue afin de lui faire prendre le vent d'une façon optimale. Une voile est dite brassée carré lorsqu'elle se trouve perpendiculaire à l'axe du voilier, et brassée pointu lorsqu'elle est au maximum proche de l'axe du voilier. |
Brick | Voilier à deux mâts à phares carrés. |
Brick-goélette |
Voilier hybride dont le mât de misaine est à phare carré comme sur un brick, et le grand mât gréé en voile aurique comme une goélette. |
Brigantine | Sur une goélette, désigne la grand-voile du grand mât, sur un trois-mâts la voile du mât d'artimon. |
C |
Cabestan
|
Treuil vertical autour duquel on enroule la drisse d'une voile lourde pour la hisser avec sa vergue. On insère des barres d'anspect (voir ce mot) dans le cabestan pour le faire tourner et démultiplier l'effort. |
Cabillot |
Pièce de bois tournée ou métallique disposée sur le ratelier, autour de laquelle on vient tourner les manoeuvres (cordages) en faisant des 8. |
Cacatois |
Petite voile carrée surplombant les perroquets. Voile de petit temps qui doit être ferlée voire dégréée dès que le vent fraîchit. |
Cadène |
Chaîne à longues mailles ou tige de fer, rivée extérieurement à la muraille, et servant de dormant inférieur aux haubans et galhaubans. Sur les petits voiliers, ce dispositif est remplacé par des lattes de haubans appelés également cadènes. |
Caïque |
Voilier de travail traditionnel gréé au tiers construit à Fécamp, mis à l'eau à partir des plages de galets. Les origines ancestrales de ce voilier remonte au Moyen-Orient. |
Calfatage | Action de calfater. Garnir d'étoupe l'espace entre les bordages pour les rendre étanches. |
Cap-de-mouton |
Pièce de bois ronde et plate, percée de trois trous, qu'on emploie pour rider ou raidir les haubans. Sur leur sens circulaire, les caps-de-mouton ont une rainure pour recevoir le hauban ou la cadène du porte-hauban. |
Capeler |
Garnir la tête d'un mât en y enfilant des boucles, ou l'oeil, d'une ou plusieurs manoeuvres dormantes (haubans, étais, drailles, etc...). |
Cardinale |
Bouée signalant un danger proche. Le signe qu'elle comporte à son sommet permet au navigateur de savoir de quel côté il doit passer. On parle ainsi de cardinale nord, sud, est ou ouest. |
Carguer |
Action de replier une voile sur sa vergue afin de la soustraire à l'action du vent, aux moyens de cordages appelés cargues. Sur une voile carrée on distingue la cargue point relevant le point d'écoute ou d'amure, la cargue fond relevant la bordure et la cargue bouline relevant la chute (côté de la voile). |
Carré | Pièce importante d'un navire servant de salle de réunion et souvent de salle à manger des officiers. |
Charnier |
Tonneau, souvent de forme tronconique, fermé par une serrure ou un cadenas, dans lequel était conservée l'eau douce. |
Choquer |
Donner du mou à un cordage en le laissant filer doucement ou jusqu'à un certain point. A ne pas confondre avec "larguer" qui est choquer en grand.. |
Chouque |
Pièce assurant l'assemblage de deux parties d'un mât (haut-mât et bas-mât). |
Classe A-B-C ou D | Classement établi par Sail Training International pour différencier les voiliers. Voir le classement. |
Clinfoc | Petit foc très léger. Le plus en avant des focs, amuré au bout du bout dehors. |
Coffre |
Coffre d'amarrage. Grand flotteur métallique en forme de tambour garni de chaînes, de boucles, mouillé par une chaîne à un corps mort, de manière que les bateaux puissent s'y amarrer. |
Compas | Boussole marine. Située à proximité de la barre. |
Coffre |
Coffre d'amarrage. Grand flotteur métallique en forme de tambour garni de chaînes, de boucles, mouillé par une chaîne à un corps mort, de manière que les bateaux puissent s'y amarrer. |
Coq | Désigne le cuisinier du bord. |
Corne |
Vergue qui embrasse l'arrière d'un mât par une fourche et qui supporte la partie haute d'une voile aurique. |
Côtre |
(de l'anglais cutter) Voilier à un mât, fin sur son arrière. Peut-être équipé d'un hunier, il peut aussi avoir une voile de fortune et des bonnettes. |
Couple |
En quelque sorte, les côtes du bâtiment. Les bordés sont fixés sur l'extérieur, le vaigrage à l'intérieur. |
Couple (à) | Bord à bord, l'un contre l'autre, jamais tête bèche. |
CROSS |
Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage maritimes. Ils sont au nombre de cinq pour la France métropolitaine: Gris Nez et Jobourg pour la Manche, Corsen et Etel pour le Golfe de Gascogne, La Garde pour la Méditerranée et sous-CROSS de Corse. |
D |
Défense |
Tout dispositif destiné à éviter les chocs sur les flancs d'un navire. Boule ou cylindre rempli d'air, ou cordage tressé. En plaisance, sur de plus, petits voiliers, on utilise davantage le terme de pare-battage. |
Dégréer | Dépouiller un navire de son gréement, lui enlever sa voilure, ses manuvres, etc... |
Draille | Filin d'acier sur lequel courent les bagues d'un foc. |
Drisse
|
Cordage permettant de hisser une voile. |
Dundee |
(mot anglais) Forme particulière des voiliers de pêche typique des îles bretonnes de l'Atlantique (en particulier Yeu et Groix). |
Dunette | Superstructure sur le pont arrière d'un navire et qui s'étend d'un bord à l'autre. |
E |
Echouage |
Action d'échouer volontairement un bateau. Le laisser venir au sec à marée basse et le coucher sur le flanc. On peut échouer un bateau pour le caréner, inspecter la coque, faire de la peinture, ou l'empêcher de sombrer. |
Echouement | Action d'échouer involontairement un bateau. |
Ecoute
|
Cordage permettant d'orienter une voile. |
Ecoutille |
Ouverture rectangulaire pratiquée dans le pont d'un navire et donnant l'accès aux entre-ponts et aux cales. |
Ecubier |
Conduit disposé à travers la coque (pont et bordé) pour le passage d'une chaîne d'ancre ou d'une aussière. L'écubier de pont est le conduit permettant le passage de la chaîne vers le puits de chaîne. |
Embouquer |
S'engager dans une passe, un chenal, une mer étroite. On dit, "embouquer un chenal". Son contraire, débouquer est neutre: "débouquer du chenal". |
Empanner |
Action involontaire qui sur un voilier aurique fait que la grand-voile change de bord, ce qui peut être particulièrement dangereux. |
Enfléchures | Echelons en cordage ou en bois entre les haubans permettant de monter dans la mâture. |
Epissure |
Jonction solide de deux cordages, ou d'un cordage sur lui-même en il, par entrecroisement des torons ou recommettage. |
Epontille |
Pièce de bois soutenant un bau, un barrot et donc le pont. Une bitte n'est souvent que la tête d'une épontille dépassant du pont. |
Espar | Longue pièce de bois du gréement d'un voilier. |
Etarquer | Raidir à bloc une manoeuvre. On dit alors qu'elle est étarque, et non étarquée. |
Etrave |
Pièce courbante et saillante, de même largeur que la quille. C'est sur elle, ou en s'appuyant contre elle que sont édifiées la plupart des constructions de la proue. |
F |
Fasseyer |
ou faseyer. Une voile fasseye lorsque, trop près du vent elle est légèrement secouée. Si le mouvement est plus fort, notamment l'écoute étant largue, on dit qu'elle bat ou qu'elle ralingue. |
Ferler
|
Action de serrer contre sa vergue les plis d'une voile qui a été carguée. |
Filer | Laisser courir un filin. |
Flèche, fem | Partie supérieure d'un mât d'un seul jet. Mât de flèche, mât supérieur d'un mât composé. |
Flèche,
masc |
Le flèche est la voile qui s'établit entre la corne d'une voile aurique et la flèche du mât ou le mât de flèche. On parle de flèche en cul sur le grand-mât d'une goélette. |
Flêche de barre | Aiguille permettant à l'homme de barre de connaître l'angle du safran. |
Flot | Marée montante, courant créé par celle-ci. Contraire: jusant. |
Foc |
Voile triangulaire établie à l'avant d'un voilier, entre le beaupré et le mât de misaine ou le grand mât. On distingue à partir du mât: trinquette, grand foc, petit foc, faux-foc, clinfoc. Au vent arrière, on peut utiliser un foc ballon, écarté avec un tangon ou une gaffe. |
Fortune |
La
fortune est une voile carrée, souvent volante, qui se grée
sur la vergue de misaine des goélettes, cotres, sloops, ou autre
bâtiments à voiles auriques. Par suite, on donne le même
nom de voile de fortune à toute voile carrée, gréée,
accidentellement, sur une vergue qui ne porte pas de voile enverguée. |
Frapper |
Fixer, assujettir (par un nud, ou en tournant, un amarrage...) un cordage, une manoeuvre, une poulie. On ne doit jamais dire "fixer" ou "attacher". |
G | |
Gabare |
Chaland qui servait au débarquement des navires trop importants pour entrer dans un port et qui restaient au mouillage. |
Gabier |
Matelot chargé des manoeuvres dans la mâture. |
Gaillard |
Une des parties extrèmes du pont supérieur d'un navire, située à l'avant. On dit gaillard d'avant. Autrefois on parlait de gaillard d'arrière pour désigner ce qu'on nomme aujourd'hui la dunette. |
Garcette |
Petit bout de filin, frappé par son milieu dans chaque il de pie de la bande de ris d'une voile, permettant de prendre un ris en nouant ensemble les deux extrémités de la garcette sous la ralingue de bordure de la voile repliée sur elle-même. |
Gîte | Angle que prend un navire sous l'action du vent. |
Glène | Cordage lové. |
Goélette |
Initialement, voilier à deux mâts portant des voiles auriques, dont le grand-mât se trouve à l'arrière. Il existe aussi des goélettes à hunier (Etoile et Belle Poule), des goélettes à trois ou quatre mâts (Créoula). |
Grand
Jardin |
Phare situé en sortie de l'estuaire de la Rance. Avec celui de Rochebonne, il constitue l'alignement du chenal de la Grande Porte, et avec celui de La Balue, celui de la Petite Porte. |
Grand
Voilier
|
Selon la définition de Sail Training International, tout voilier monocoque de plus de 9,14 mètres à la ligne de flottaison. |
Gréer |
Equiper un bateau
de son gréement: mâts, poulies, manuvres, voiles. |
Gréement |
Tout
ce qui sert à gréer un bateau (sauf les emménagements):
mâture, poulies, voiles. Disposition de la voilure choisie (voir ci-dessus). |
Gui | Espar articulé sur l'arrière d'un mât et sur lequel est fixée la partie inférieure d'une voile aurique. |
Guindeau |
Treuil horizontal situé sur la plage avant. Il permet la manipulation des ancres. La chaîne entraînée par une roue dont les crans épousent la forme des maillons est stockée dans la cale, juste en dessous. Un système de frein permet de stopper le débit de la chaîne à la longueur voulue. Autrefois le remontage de l'ancre s'effectuait à la main, on appelait cela virer au guindeau. Aujourd'hui la plupart des guindeaux sont électriques. Quelques voiliers ont encore un guindeau manuel (Lola of Skagen). |
H |
Hale-bas
|
Cordage fixé en haut du foc et permettant de l'affaler et de le soustraire à l'action du vent. |
Haubans |
Ensemble des manoeuvres dormantes servant à soutenir et à assujettir les mâts par le travers et par l'arrière. |
Hune |
Plate-forme à la tête d'un bas-mât et qui donne l'écartement des haubans du mât supérieur. Chaque hune prend le nom du mât qui la porte. |
Hunier |
Voile carrée fixées aux vergues des mâts qui surmontent les bas mâts d'un navire. On distingue deux types de huniers: les huniers fixes, qui ne font que pivoter autour du mât, et les huniers volants, qui outre cette rotation coulissent sur le mât. |
J |
Jus
|
Terme souvent employé pour parler d'un courant puissant. |
Jusant | Courant créé par la marée descendante. Contraire: flot. |
K |
Ketch
|
Voilier à deux mâts gréé en voiles auriques dont le grand-mât est situé à l'avant. |
L |
Linguet | Chacun des cliquets d'un cabestan, d'un treuil ou d'un guindeau. |
Lof
pour lof (virer) |
Effectuer un virement de bord vent arrière. A l'inverse on parle de virer vent devant (ou bout au vent). |
Lougre
|
Voilier de travail à plusieurs mâts gréant des voiles au tiers surmontées de flèches au tiers, et des focs. |
M | |
Mâchoire |
Fourche terminant sur l'avant d'une corne d'une voile aurique, embrassant le mât et refermée sur l'avant du mât par un racage. Elle comporte souvent un sabot à bascule qui permet à la corne de glisser plus facilement. Certains guis s'axent sur le mât par une mâchoire reposant sur des épaulettes ou un collier de bois (La Recouvrance par exemple). |
Manoeuvres |
Désigne l'ensemble des cordages, mobiles ou fixes, permettant l'établissement et le réglage des voiles et des vergues. |
Marchepied | Filière disposée sous les vergues et qui permet aux gabiers de se déplacer. |
Marnage | Différence de niveau de la mer entre la marée haute et la marée basse. |
Matelotage |
Art du matelot. Il comprend tout ce qui est relatif au service d'exécution à bord. Les cours de matelotage donnés à bord des voiliers écoles concernent principalement l'art de réaliser des noeuds marins, des badernes, des pommes de touline, etc... |
Mille | Le mille marin correspond à 1852 mètres. |
Misaine
|
Mât
situé à l'avant d'un voilier. Nom donné à la voile basse gréée sur ce mât. |
Mouillage | Action de mouiller l'ancre. Fait d'être à l'ancre. Lieu abrité permettant de mouiller en sécurité. |
Mouiller |
Immerger une ancre, un corps mort, au fond ou pas. On ne jette pas une ancre, on la mouille (bien trop lourde pour être jetée). |
N |
Noeud
|
Entrelacement,
lien, amarrage faits avec des cordages ou des parties de ces cordages,
destinés à les réunir entre eux ou à les fixer
séparément dans des lieux déterminé. Il en
existe une grande variété, dont certains ont des noms assez
surprenants. Citons entre autres, le noeud plat, le noeud de vache, le
noeud d'anguille, le noeud de gueule de raie, et bien d'autres encore. Le noeud est également l'unité de vitesse utilisée en navigation maritime (et aérienne) et correspondant à 1 mille marin par heure, soit 1852 m/h. On estimait autrefois la vitesse d'un navire à l'aide d'un loch à bateau. Pour évaluer la vitesse d'un navire, on jetait à l'eau un cordage comportant des nuds régulièrement espacés qu'un marin comptait à haute voix au fur et à mesure qu'ils glissaient entre ses doigts. Le compte se faisait pendant le temps d'écoulement d'un sablier. Le nombre résultant, exprimé en nuds, mesure donc une vitesse et non une longueur. c'est pourquoi on dit qu'un navire file x noeuds (et non pas x noeuds à l'heure). |
P | |
Pantoire |
Manuvre dormante servant de rallonge fixe, à une manuvre courante. Elle permet d'écarter la poulie du point de suspension. |
Pavois |
Partie
supérieure de la coque protégeant le pont. Décoration de fête. Grand pavois, fait de tous les pavillons du code. |
Perroquet | Voile carrée qui surmonte les huniers. |
Pétole | Absence de vent. |
Pharre
carré |
On dit d'un voilier qu'il possède un phare carré lorsque un ou plusieurs de ses mâts est gréé uniquement avec des voiles carrées. |
Pic
|
Synonyme
de corne. La drisse de pic est celle qui lève l'extrémité
extérieure du pic, par opposition à la drisse de mat qui
soulève l'extrémité coulissant sur celui-ci. Souvent, désigne aussi le puits à chaîne ou l'atelier de réparation et d'entretien. |
Pilotine |
Embarcation à moteur utilisée par le pilote du port pour se rendre à bord d'un navire dont il va prendre le commandement, principalement lorsque les abords du port peuvent présenter des difficultés particulières. |
Pommes
de racage
|
Boules de bois percées diamétralement, disposées comme un chapelet sur le cordage appelé "bâtard" qui entoure le mât, et qui facilite le coulissement des vergues et de certaines voiles sur le mât. |
Pomme de touline | Noeud marin en forme de boule, servant de lest pour lancer une amarre. |
Pomme de touline | Noeud marin en forme de boule, servant de lest pour lancer une amarre. |
Q | |
Quart |
Aire
de vent, c'est à dire division en 4 de chaque secteur de la rose
des vents. Position d'un objet ou d'une direction par rapport au cap d'un navire. Temps de veille ou de service effectif, le jour ou la nuit. Un quart est en principe de 4 heures, mais est souvent modifié (les quarts de jour en principe moins fatigants que les quarts de nuits sont souvent portés à 6 heures), pour assurer un décalage et une rotation des équipes. |
Quatre-mâts |
Voilier à quatre mâts. Les différentes classifications sont identiques à celles des trois-mâts. |
R | |
Raban | Petit cordage avec lequel on serre une voile pliée sur sa vergue ou sur sa draille. |
Rabanter | Lacer avec un raban. Inverse: dérabanter |
Râblure |
Rainure longitudinale pratiquée de chaque côté de la quille où viennent s'encastrer les premiers bordages. |
Racage | Sorte de collier qui lie une vergue à son mât. |
Ralingue | Cordage cousu en bordure de chaque côté de voile |
Ratelier |
Pièce de bois horizontale, généralement placée au pied des mâts, percée de trous dans lesquels viennent se loger les cabillots autour desquels on tourne les drisses.. |
Renverse |
Changement de sens du courant, cap pour cap, dans un endroit resserré. Se dit aussi pour le vent, surtout en Méditerrannée. |
Ris |
Plis qu'on fait dans une voile pour en diminuer la surface. Prendre un ris, permet par gros temps de diminuer la prise au vent d'une voile. |
Rouf
|
(du néerlandais roef) Construction établie sur le pont supérieur d'un navire et qui ne s'étand pas sur toute la largeur de ce pont. |
Royale (La) | Nom familièrement donné à la Marine Nationale, dont le Ministère se trouve rue Royale à Paris. |
Ridoir |
Pièce métallique permettant de régler la tension des haubans. |
S | |
Safran | Partie mobile du gouvernail permettant au navire de virer. |
Sinago (ou sinagot) | Petit voilier de pêche caractéristique du port de Séné dans le Golfe du Morbihan. |
Sister-ship
|
On dit de deux ou plusieurs navires qu'ils sont des sister-ships lorsqu'ils ont été construits par le même chantier naval et à partir des mêmes plans. On parle même de twin-ships à propos de la Belle Poule et de l'Etoile tant elles sont rigoureusement identiques. |
Souille |
Tranchée creusée dans la vase ou le sable par la quille d'un bateau échoué et qui subsiste après son départ. |
Spardeck | Pont léger situé au dessus du pont principal. |
Spi |
(abrév. de spinnaker) Voile d'avant pour le vent arrière, très légère, très creuse, non amurée à bord, s'établisaant à la place ou en plus des focs, par beau temps. Voile de régate. |
Sphères
de compensation |
Sphères métalliques disposées de part et d'autre du compas et destinées à compenser l'action du magnétisme des éléments métalliques sur le compas. Ces sphères sont fixées sur des glissières et doivent être réglées une fois par an. |
T | |
Tangon |
Sorte d'espar ou de vergue, disposées en dehors du voilier, à peu près au niveau du mât de misaine. L'extrémité intérieure tient au bord par un crochet ou une goupille. L'autre extrémité est fixée et manoeuvrée par des bras et des balacines. Ces tangons servent, en rade, à l'amarrage des embarcations; à la mer, on peut, à leur aide, établir la partie inférieure d'une bonnette, ou le point du vent d'une voile de fortune. |
Tape-cul |
Petit mât situé tout à fait à l'arrière d'un voilier, derrière la barre. Utilisé par les pêcheurs pour maintenir la position d'un voilier par rapport au vent pendant l'opération de remontée des filets. Nom de la voile gréée sur ce mât. |
Taud |
Tente en grosse toile peinte qu'on installe sur le gaillard d'avant pour préserver les marins lorsqu'il fait mauvais temps et qu'il n'y a pas à manoeuvrer. |
Timonnerie |
Local à l'intérieur duquel sont regroupés les instruments de navigation |
Timonnier |
Nom donné au matelot (quelle que soit sa fonction par ailleurs) qui se trouve à la barre au moment où l'on parle. |
Tirant |
Tirant
d'eau: profondeur à laquelle s'enfonce le point le plus bas
d'un navire, par rapport à la surface de l'eau. Tirant d'air: hauteur du sommet du plus haut mât au dessus de l'eau. Tirant d'eau et tirant d'air varient en fonction du chargement. |
Tirer des bords | Synonyme de louvoyer. Naviguer contre le vent, tantôt sur un bord, tantôt sur l'autre. |
Tortue |
Nom donné au coffre protégeant le mécanisme de la barre. Il peut également désigner un petit rouf ouvert sur l'avant et protégeant l'homme de barre des vagues déferlant par l'arrière. |
Touage |
Opération consistant à mettre en marche un navire dans une direction voulue à l'aide de touées. La touée est fixée par un bout à un coffre, une bouée, à un navire qui se trouve dans la direction voulue, voire à une ancre. L'autre bout entre à bord, ordinairement par l'avant. A force de bras ou à l'aide d'un cabestan, on met alors en marche le navire dans la direction voulue. |
Tourner | Enrouler un cordage autour de son cabillot, en faisant des "8" pour le bloquer. |
Tribord | Partie droite du navire. |
Trinquette | Sorte de foc, gréé au dessus du pont. |
Trois-mâts
|
Il
y a différents types de trois-mâts: |
V | |
Vaigrage |
Ensemble du revêtement intérieur (équivalent du bordé pour l'extérieur), fixé sur la partie intérieure des couples. |
Vergue |
Espar sur lequel s'envergue (s'unit) généralement par un laçage la têtière d'une voile.. En pratique, se dit pour une voile carrée ou une voile au tiers. Pour une voile aurique, on parle de corne. |
Virement
de bord |
Manoeuvre consistant à faire virer un bateau de manière qu'il recoive le vent par le bord opposé à la situation précédente. On peut virer bout au vent (ou vent debout) ou vent arrière (lof pour lof). |
Vit de mulet | Tige métallique reliant le gui au pied du mât, lui permettant de prendre tous les angles. |
Voile d'étai | Voile triangulaire, parallèle à la marche du voilier, établie entre les mâts. |
Y | |
Yawl | Nom courant du côtre à tapecul. |
Yole | La yole de mer est un canot fin et long bordé à clin comme une baleinière. Elle peut recevoir des mâts. |
Z | |
Zérac | Quart de minuit à quatre heures du matin (de zéro à quatre). Marine Nationale . |