En remontant la vallée de l'Arc, on traverse de nos jours quelques villages, blottis près du lit du torrent et qui portent encore les traces de la grande époque de la production et de la transformation de l'aluminium par électrolyse, l'époque Péchiney. La vallée de la Maurienne fut pendant plusieurs décennies un région industrielle très active du fait de l'énergie hydraulique toute proche et presque gratuite, jusqu'à ce que les grands bouleversements qui suivirent le premier choc pétrolier ne viennent à bout du géant français.

Aussois a bénéficié de cette époque, idéalement située à quelques kilomètres à peine des usines dont le personnel venait pratiquer le ski l'hiver ou les activités de plein-air l'été.

La Barrière de l'Esseillon qui protège le village, est constituée d'une série de cinq fortifications (4 forts et une redoute) érigés entre 1819 et 1834 par le Royaume de Piémont-Sardaigne afin de prévenir une éventuelle invasion française. Lorsque la Savoie redevint française en 1860, les forts furent utilisés de même, dans le sens inverse bien sûr. La visite des Forts de l'Esseillon est particulièrement intéressante.

Pour accéder au village d'Aussois, il faut emprunter deux kilomètres plus bas la route qui part sur la gauche au niveau de Villarodin.

Aussois est également une porte donnant sur le Parc National de la Vanoise, juste en dessous des lacs de Plan d'Aval et de Plan d'Amont, à deux heures de randonnée du refuge de Plan Sec.