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PHARES DE FRANCE



PHARE DES HEAUX DE BREHAT

Phare en mer.

Le phare a été érigé sur un rocher situé à environ 6 milles au nord-ouest de l'île de Bréhat dans la zone de récifs connu sous le nom d'Epée de Tréguier. il signale l’extrémité Ouest de la baie de Saint-Brieuc et balise l’entrée du chenal du Trieux vers l’île de Bréhat. Le granit rose utilisé provient de l'Île-Grande, un îlot situé à une vingtaine de milles de Bréhat.

Malgré les conditions difficiles (le plateau de porphyre est entièrement submergé à marée haute à part quelques auguilles particulièrement dangereuses, la zone est parcourue par de violents courants de 8 à 10 nœuds et de redoutables déferlantes dès que le vent se lève), la construction a été menée tambour battant sous la direction d'un des plus éminents spécialistes en construction de phares, Léonce Reynaud.
La construction n'aura en effet duré que trois ans de 1837 à fin 1839. Un feu fixe blanc est allumé le 1er février 1840.
Il y aura eu jusqu'à 60 ouvrier travaillant sur le chantier, dans des conditions d'existence plutôt spartiates, Mais Léonce Reynaud ayant pris un soin extrème de leur santé (nourriture contrôlée pour éviter le scorbut, aération quotidienne des hamacs, bain hebdomadaire obligatoire, l'état de santé des travailleurs fut remarquable. Il n'y eut que quelques blessés légers, et surtout aucun mort.
En 1944 l'armée allemande dynamite le sommet de la tour. Elle sera reconstruite et réhaussée entre 1947 et 1949.

Hauteur totale 56,60 mètres
Optique horizon
Eclairage lampe halogène de 180 W
Feu à 3 occultations blanc rouge vert 12 secondes
Portée 15 milles
En 1979 le phare est électrifié et équipé d'un aérogénérateur.
Automatisé, les derniers gardiens quittent le phare le 9 juillet 1982.

Le phare des Héaux de Bréhat fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 23 mai 2011.

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